GOLGOTHA
Auteur : Carine GEERTS
Édition : Brumerge
Année
de parution : 2011
Type : roman — drame
Nombre
de pages : 129
« Meryem Goldstein découvre à la mort de son père un précieux manuscrit. Celui-ci est écrit en araméen, et représenterait la véritable source écrite par l’évangéliste Marc sur la Passion du Christ, rédigé dans les jours qui suivirent la crucifixion.
Gardienne des écritures, Meryem va devoir se méfier de tout le monde, et sans le savoir, elle partira à la rencontre des mystères de la vie et de la mort de Jésus.
Si ce manuscrit se révèle véridique, c’est l’Église de Rome qui tremblera sur ses
fondations.»
Un récit grave qui traite d’un sujet qui chatouille la communauté religieuse depuis la nuit des temps. Mythe ou réalité, l’auteure n’apporte bien entendu pas de réponse, mais livre une histoire pleine de rebondissements qu’il est vraiment plaisant de lire.
Meryem nous fait cheminer sur les traces de son père et de la passion qui l’a habité durant toute sa vie. Des retrouvailles un peu spéciales au mysticisme religieux, la fin rappelle, de par ses lignes, certains textes traitant de branches extrêmes et secrètes du clergé.
Un lexique vient agrémenter la lecture pour les non-initiés, et permet ainsi une meilleure compréhension.
Certaines choses ne peuvent être prouvées, dépendent d’une foi indéfectible où la science n’a pas son mot. L’univers n’a pas de début ni de fin et cette conception même est impossible à comprendre pleinement, au même titre que certains aspects purement religieux.
D’autres découvertes « doivent » être cachées au plus grand nombre afin de ne pas perturber l’équilibre instable de la chrétienté.
Un voyage aux portes de Jérusalem, ville lumière. Une plongée au cœur de l’histoire qui ne peut laisser indifférent.
Carine Geerts traite de différents sujets au fil de ses ouvrages, avec un plaisir renouvelé. Des recherches sérieuses viennent nourrir les textes, et accroissent le plaisir de lire. J’ai toujours pensé que je n’aimais pas certaines catégories de livres ; je m’aperçois aujourd’hui que c’est avant tout une affaire d’accroche avec l’écriture de l’auteur, un problème de style de plume bien plus qu’autre chose.
Nul doute que ce livre séduira au même titre que ses prédécesseurs.