L’ANNEAU DE MOEBIUS
Auteur : Franck THILLIEZ
Edition : Le Passage
Année de parution :
2008
Type :
thriller
Nombre de
pages : 539
Prix : 22.50€ (broché)
« Lamorlaye, Oise.
Vous rêvez. Vous vous voyez courir dans votre maison, les mains en sang. La police vous recherche pour le meurtre d'une gamine que vous ne connaissez pas. Vous vous réveillez. Et vous comprenez que ces rêves sont votre futur. Vous, dans quelques jours...
Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis.
Le corps mutilé d'une femme, enduit de vinaigre. Il semble avoir fait l'objet d'un rituel bien précis. Pour Victor Marchal, jeune lieutenant de police tout juste sorti de l'école, la descente aux enfers commence.
Aucune relation entre ces deux histoires, a priori. Et pourtant...»
Franck Thilliez sait brouiller les pistes, c’est indéniable !
Il est impossible de trouver le coupable de « l’anneau de Moebius » avant que l’auteur ne le révèle (à moins qu’un psychopathe ne sommeille en vous bien entendu…).
Ouvrage qui joue avec le temps, qui égrène les minutes et les heures avec plaisir. Si vous aimez les sauts dans le temps, les retours en arrière, les bonds dans le futur, vous serez comblés. On nage en plein paradoxe temporel d’un bout à l’autre ; une boucle qui se répète à l’infini.
Le livre se lit (que dis-je : s’engloutit !) avec une facilité déconcertante. On se laisse envahir par l’intrigue. Les personnages sont attachants (les gentils, parce que les méchants sont vraiment… ignobles !!!) et on vibre à leur rythme au fil des pages.
On espère un dénouement… qui n’arrive pas ; du moins pas comme on le souhaite. Il est tellement déplaisant de lire un livre en devinant rapidement ce qui va se passer. Hors ici, tout est fait pour nous surprendre, déjouer notre incroyable intelligence (si, si ! il faut y croire !) et semer notre lecture de pièges dans lesquels on tombe systématiquement.
Je n’ai pu cependant m’empêcher de faire une comparaison avec un film (excellent, il faut le dire) : Destination Finale.
Même si « l’anneau » dispose d’un univers terriblement sombre, voire malsain, et qui n’a rien à voir avec le film, le parallèle est inévitable ; on y retrouve dans l’un et l’autre une course effrénée contre la mort. La faucheuse tient une place de premier ordre, et bien que tout soit fait pour contrecarrer ses plans, elle cherche en permanence à reprendre « ce qui lui appartient ». Ce n’est que mon humble avis, et je le partage…
Au fait, si vous souhaitez en savoir plus sur Franck Thilliez, c’est par ici : http://www.franckthilliez.com/
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