LE SOUFFLE D’AOLES – Le Cycle d’Ardalia
Auteur : Alan SPADE
Edition : Emmanuel
Guillot
Année de
parution : 2010
Type : Fantasy
Nombre de pages : 362
Prix : 21.00 €
« Tanneur de son état, Pelmen vient d’atteindre son âge d’Hevelen et rêve d’émancipation – désir qui s’est jusqu’à présent heurté à l’inflexibilité de son père. Lorsque le menuisier Galn Boisencroix, son mentor au tir à l’arc et l’un de ses rares soutiens, décide de partir s’installer dans une autre ville avec sa famille, Pelmen doit faire un choix.
Mais en s’efforçant d’échapper à son sort, ne risque t-il pas d’attirer sur lui l’attention des forces occultes qui entendent bouleverser l’équilibre du monde ? Face à elles, son courage et sa maestria avec un arc ne suffiront pas. Pour s’accrocher aux rênes de son destin, il lui faudra maîtriser le Souffle d’Aoles. »
Né à Quito en Équateur en 1971, Alan Spade a ensuite passé une partie de son enfance en Afrique sub-saharienne. Ses parents ont finalement choisi de s’établir dans le sud de la France, où Alan a fait connaissance avec les auteurs classiques de l’hexagone en même temps qu’il baignait dans les romans de Lovecraft, Asimov, Tolkien et King. C’est ce mélange qui fait l’originalité de son style.
Le souffle d’Aoles est un récit prenant, durant lequel l’ennui n’est jamais au rendez-vous. Les premières pages, alors que l’on pénètre dans le quotidien de Pelmen et de la tannerie, avec ses odeurs difficiles à supporter, son ambiance particulière, m’ont immédiatement fait penser à un ouvrage que j’ai particulièrement aimé : « Le parfum » de Patrick Süskind.
On fait petit à petit connaissance avec tout un univers régi par des lois précises ; on y fait connaissance avec différents peuples, ou races, avec lesquels la cohabitation n’est pas toujours simple. On y découvre des paysages à la Tolkien, démesurément grands, avec force détails. On se plonge dans un monde où, tout à l’instar du notre, la hiérarchie et la classe sociale prédominent.
Amour, honneur, guerre, sont au rendez-vous, et côtoient le bien et le mal en permanence. Un monde qui pourrait paraitre rudimentaire, mais où la magie est présente et le souffle d’Aoles se fait sentir.
Une véritable épopée qui se lit avec plaisir et qui n’est que le premier tome du « cycle d’Ardalia ». Je verrais bien Pelmen et ses amis nous entrainer dans des histoires semblables à celles du Pistoléro des sept tomes de « la tour sombre » de Stephen King…
Merci monsieur Spade pour ce beau voyage !