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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 16:56

Cette fois, le Figaro semble avoir un discours cohérent, contrairement à certains articles passés sur la fibromyalgie.

Combien d'entre nous ont toutefois ce minimum pour vivre ?

Combien ont encore UN minimum pour vivre après avoir épuisé leurs droits en tant que malades, épuisés tous les recours possibles par rapport à leur employeur ou leur futur ex-employeur, qui ne cherche qu'une chose : se débarasser du (ou de la) vilain(e) petit(e) fibromyalgique ?

Car cette maladie ferme la porte, ou plutôt les portes ; mieux, elle ne les ferme pas, elle les claque, les balance en pleine figure aux malades qui se retrouvent en plus de devoir gérer la maladie, à se battre pour survivre et mendier quelques euros pour manger et payer le loyer.

Et ce minimum ne tient pas compte bien entendu de tous nos frais médicaux, paramédicaux, etc. Il se cantonne au strict nécessaire.

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Le rapport annuel de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale souligne que plus de la moitié des familles monoparentales sont pauvres.

Pour vivre décemment, en logement social, dans une ville moyenne comme Tours ou Dijon, une personne seule a besoin au minimum d'un Smic pour vivre. L'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) vient de publier son rapport annuel. Le document révèle les conclusions d'une enquête menée depuis trois ans pour évaluer les «budgets de référence», nécessaires pour «une participation effective à la vie sociale». Cette étude s'inscrit dans une réflexion menée au niveau européen, visant à déterminer «un revenu minimum décent».

Se loger, manger et se déplacer

Les experts ont d'abord déterminé des paniers de biens et services considérés comme indispensables en interrogeant la population. Concernant le logement, les familles ont par exemple revendiqué la mise à disposition d'une chambre pour chaque enfant de sexe différent et de plus de 6 ans. Les retraités ont quant à eux demandé une chambre d'amis. Les groupes interrogés se sont aussi accordés sur la nécessité de posséder une voiture (d'occasion), et de pouvoir partir en vacances (deux semaines par an pour les actifs avec enfants, une semaine pour les retraités et les actifs sans enfant). Ils ont aussi jugé important de pouvoir pratiquer des activités culturelles et sportives, d'inviter des amis et d'offrir des cadeaux. Concernant l'alimentation, les propositions des groupes ont fait l'objet d'une expertise de la part de nutritionnistes. Les dépenses d'habillements et d'hygiène corporelle ont également été prises en compte.

Additionnées, l'ensemble de ces dépenses ont permis de dessiner plusieurs profils. Le budget nécessaire à une vie décente, est ainsi de 1424 euros par mois pour une personne active seule. Pour rappel, le Smic est de 1457 euros bruts. Si elle est logée dans le parc privée, la somme nécessaire s'élève à 1571 euros. Les couples d'actifs sans enfant doivent disposer de 1985 euros (2133 dans le privé). Un ménage avec deux enfants a besoin de 3284 euros s'il vit en logement social et de 3515 dans le parc privé. Pour les familles monoparentales avec deux enfants le budget minimum est de 2599 euros dans un logement social et de 2830 dans le privé. Enfin, pour les retraités, un couple doit disposer au minimum de 2187 euros (2437 dans le privé).

Des familles monoparentales pauvres

Ces profils ont permis de déterminer la part des ménages qui sont en situation financière tendue. Ainsi, selon l'étude, les familles monoparentales sont soit dites pauvres (55%), soit disposent de moyens insuffisants pour vivre décemment (40%). 14% des retraités seuls sont pauvres, 45% en risque de restrictions. 12% des couples avec deux enfants vivent sous le seuil de pauvreté (60% du niveau de vie médian soit 987 euros par mois), et près d'un quart doivent s'imposer des restrictions. Seuls 12% des couples d'actifs sans enfant sont dans cette situation (5% sous le seuil de pauvreté, 7% amenés à renoncer à certains biens et services jugés nécessaires pour vivre décemment). Il s'agit de la catégorie la moins en difficulté.

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commentaires

B
Bonjour David.<br /> <br /> Oui, c'est catastrophique.<br /> <br /> Les restos du coeur n'ont pas fini de voir leurs missions se diversifier.<br /> <br /> Tout est fait dirait on pour que quasi tout le monde se trouve en situation de quémander afin d'assurer sa survie.<br /> <br /> Walls peut avoir peur....<br /> <br /> J'aimerais d'ailleurs bien que l'insee se penchent sur la question, et se demande si le saupoudrage actuel des aides alimentaires ou de logement ne pourraient pas être mieux utilisées, dans une approche globale.<br /> <br /> Un calcul simple à faire : le nombre de célibataires : additionnons leur manque à gagner; le nombre de couples avec enfants idem.<br /> <br /> Quelle serait la somme annuelle nécessaire pour qu'ils puissent vivre correctement ?<br /> <br /> Et en parallèle on dépense combien en aides diverses ? Et surtout comment ?<br /> <br /> Au lieu de chercher à tout prix à donner un emploi par le biais de formations bidons, on pourrait peut être dépenser moins en supprimant pole emploi? Ou plus exactement en leur redonnant de véritables missions.<br /> <br /> Ce chiffre (888000000000) parait ahurissant. Il s'agit de 37 millions de personnes à qui on donnerait deux mille euros par mois supplémentaires.<br /> <br /> Mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Par exemple cet article très vindicatif quant aux aides apportées : http://fortune.fdesouche.com/289929-france-lorniere-des-aides-sociales .<br /> <br /> Et après on s'étonne des suicides en forte augmentation.....<br /> <br /> Et je ne parle pas des pauvres gens sous leur tente (quand ils en ont une) sur les trottoirs parisiens.....<br /> <br /> Mais ce n'est pas grave.Les grandes entreprises françaises sont toutes dans le rouge (sauf le luxe), mais leurs dirigeants bizarrement n'ont pas de soucis de logement malgré leur inefficacité.<br /> <br /> Quant au luxe d'ailleurs, c'est une autre histoire. Combien, de métiers ont disparus (je me rappelle du dernier fabricants de plumes pour les élégantes, ancien client : il y avait dans les années 20 plus de 500 cent entreprises qui faisaient la même chose !)<br /> <br /> Bon, de toute façon on ne va pas nous laisser prendre la barre. C'est bien dommage car je crois que nous pourrions aider nos grands manitous en les remettant dans le droit chemin : celui de la réalité.<br /> <br /> Amitiés, nono
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D
Tout à fait Nono...<br /> un autre élément qui mène à notre perte est sans conteste la mécanisation globale, le règne de la machine au détriment de l'homme.<br /> Il vont bien finir par nous pondre des mesures pour réguler la population à ce rythme là.<br /> Tout cela fait peur et l'avenir s'annonce sombre ; et encore la moitié de ma vie est derrière moi, mais pour tous nos enfants cela va être un véritable enfer.
H
La paupérisation est en bonne voie depuis pas mal de temps. <br /> Il faudrait que les "politiques" qu'une politique de l'offre est la voie royale pour la précarisation, l'appauvrissement ...... et aussi l'enrichissement d'une petite minorité ultra privilégiée et protégée
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D
en très bonne voie, et loin d'être une priorité de la résorber...

Présentation

  • : Fibromyalgie
  • : Ce site est consacré à la fibromyalgie et tout ce qui tourne autour de cette pathologie si douloureuse et du handicap qu'elle génère. Un des buts est d'en partager les connaissances et les conséquences souvent désastreuses qu'elle a à tous les niveaux de la vie. La fibromyalgie nous concerne TOUS, et de plus en plus ; elle est en passe de devenir un véritable phénomène de société, un problème de santé publique si aucune solution n'est trouvée rapidement. 3 millions d'enfants, de femmes, d'hommes, et sans doute davantage en raison d’erreurs chroniques de diagnostics et de l'aveuglement de certains médecins, en sont atteints en France, pays des droits de l'homme qui pourtant étouffe en permanence cette maladie handicapante et ignore de manière brutale les fibromyalgiques et les répercussions ultra-violentes que cette maladie ô combien douloureuse a sur les malades. On persiste à la qualifier de maladie nouvelle qui n'aurait que quelques dizaines d'années... C'est pourtant ignorer le fait qu'on en parle déjà au début du 19e siècle... le nom a évolué au bon vouloir des médecins, mais la maladie reste la même et provoque toujours plus de dégâts...
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  • Serial lecteur, musicophile invétéré, j'aime également plonger sur une page blanche et lui donner vie... la maladie n'est pas une finalité, elle est un renouveau qu'il faut apprivoiser.
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http://www.lemercuredauphinois.fr/data/pages_site/nouveautes.php

  Article, extraits & avis des lecteurs : http://lunaire-iris-des-sens.over-blog.fr/article-fibromyalgie-renaud-hantson-114281522.html 

 

 

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